Un peu d'histoire au sujet de la famille BALLOU         

Les racines
Le nom
Le lieu

Zanzibar

Mayotte
M’Sapéré
Dzaoudzi
1ère filiation
Le mariage

Madagascar

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Le nom MERALLI BALLOU trouve son origine dans le prénom Meralli et le surnom de notre ancêtre commun. En réalité il s'appelait BALEDHINA LALJEE. L'orthographe est loin d'être garantie. Son petit nom, ou plutôt son nom d'usage était BALLOU.

Selon la tradition de l'époque, on donnait aux enfants un nom composé par le prénom et le nom de leur père. C'est ainsi que les enfants de BALEDHINA ont été nommés Meralli et Mandjee BALLOU.

Ce qui précède est une théorie plausible mais pas certaine.

Lors de mon voyage à Mayotte en été 2003, j'ai pu examiner les Archives Territoriales de Mayotte (Dzaoudzi, Rte de l'Aéroport, derrière la gendarmerie). Plusieurs documents très intéressants viennent confirmer ces hypothèses, notamment des actes notariés des années 1880 qui mentionnent explicitement Merali Ben Balou et d'autres Merali Ben Lalji. Pour lire une retranscription cliquez ici. Quand on sait qu'en Arabe Ben veut dire "fils de", et que l'interprète était Combo Sidy, le doute n'est plus permis. 

L'origine de la famille se situe dans un village de pêcheur près de Mandvi dans la région du Kutch - Gujrat en Inde.

La tradition orale véhicule l'histoire d'une émigration par étapes depuis l'Inde.

BALEDHINA Laldjee était d’origine hindou. Lorsqu’il s’est converti à l’Islam (en passant par l’agakhanisme), il a pris le nom de Meralli BALLOU (Meralli est un prénom islamique et BALLOU est le diminutif alors utilisé pour désigner BALEDHINA)

Vers 1790, il est né à Djumtro dans la région de Kutch et a eu 2 fils Meralli et Mandjee

Ballou était cultivateur à Kutch Jamthera et son fils aîné Meralli était gardien de troupeaux. Il emmenait le bétail dans le village voisin qui s’appelait Kera. 

Il était bien gaillard et il avait 15 ans lorsqu’un grand commerçant khodja de Zanzibar, de passage le remarqua. Il proposa à Meralli de travailler avec lui à Zanzibar et il lui a donné 3 jours pour décider. Sa mère eu beaucoup de mal à accepter mais il était résolument tenté par l’aventure.

Zanzibar

A Zanzibar, il a travaillé 12 ans avec le commerçant khodja qui faisait du transport de marchandises. Économe, il gardait pratiquement tout son salaire et au bout de 12 ans avec ses économies, il a acheté un boutre et a commencé à faire du transport de marchandises pour son propre compte. C’est ainsi qu’il arrive à Mayotte qui était à l’époque un très grand port de marchandises.

Mayotte

A M’Sapéré il y avait 350 khodjas ismaïliens qui y vivaient. Il s’est créé des relations et a fait prospérer ses affaires. Un bora Ismaël Djivaldjee faisait venir des marchandises de Port Bandar et Meralli avait obtenu de faire le transport de ses marchandises de Port Bandar à Mayotte

Il construit alors avec ses nouveaux revenus une maison à M’Sapéré. Plus tard vers 1868, il remarque un dépôt de charbon de la marine française à Dzaoudzi et propose de l’acheter. Le gouvernement lui propose plutôt un contrat de 90 ans qu’il accepte. Et il fait construire la maison à Dzaoudzi avec les pierres de la maison de M’Sapéré.

A l’issue de ce contrat, la famille a acheté la concession. Ce contrat existerait encore à Mayotte. L’administration française doit avoir des traces du contrat et de l’achat.

La maison de Dzaoudzi a été fondée en 1868, à partir des pierres de la maison de M’Sapéré.

Après quelques temps, vers 1870, il décide de se mettre à son compte et étend ses activités jusqu'aux Comores et en particulier sur l'île de Mayotte. Ces affaires vont tant y prospérer, qu'il décide de s'y implanter et d'en faire sa base d'échanges. C'est ainsi que l'on peut trouver sur cette île un quai dénommé "Quai BALLOU" qui fait la fierté de toute la famille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon des propos de Sultan mentionnés par Houroune, Meralli aurait eu deux fils mahorais avant de retourner en Inde se marier. Une trace de cette filiation est la suivante :

Le 19/10/2000, j'ai la chance de rencontrer par hasard un vieux mohorais dans la salle d'attente de Gillot. En partance pour Marseille il m'a livré de précieuses informations. Dénommé Bakary Bacou, habitant dans le village de Kungu, quartier Bamboa Nadzini, ce vieil homme m'a confirmé l'existence de deux enfants naturels mahorais de Meralli.

L'un d'eux serait déjà mort à Majunga et l'autre habiterait à Mamoudzou, quartier Koumbany. Sultan connaîtrai très bien le survivant.

Il me dit avoir vu Meralli et son père Baledhani. Il a spontanément réagit pour dire Baledhina au lieu de Ballou.

Selon Ramzan Meralli Ballou, avant ce mariage, il aurait eu deux enfants mahorais :

 un fils qui est décédé (empoisonné, dit-on) à l’Île d’Anjouan

 une fille qu’il a marié à KuchMandra en Inde. Ramzan Meralli Ballou l’a rencontré en Inde en 1942.

Vers 1845, il part en Inde se chercher une épouse. Son premier fils Meralli né en 1846 à Kutch Mandra.

Meralli s’est marié en Inde vers 40 ans. Sa femme n’a vécu que 9 ans après leur mariage et elle est décédée à Majunga. Elle était ismaïli et a été enterrée à l’ancien cimetière des aghakanistes à Majunga. Lui est enterré en face dans le cimetière Ishna Ashry de Majunga

Meralli est devenu Ishna Ashery à Madagascar et sa femme qui était restée ismaïli, avait participé au financement du Imam Varo de Majunga. A Mayotte, Meralli était le secrétaire de l’association religieuse Ishna Ashery.

Madagascar

Vers 1870, pour poursuivre son déploiement, il décide d'envoyer ses enfants dans deux villes différentes de la grande île voisine, MADAGASCAR. Meralli à Majunga (Mahajanga), Mandjee à Tuléar (Toliary).

 

Voilà le peu de choses que l'on peut mentionner à ce jour sur les débuts de notre famille. On se référera avec intérêt à l'ouvrage de Sophie BLANCHY "Karana et Banians"(édition L'Harmattan 1995) pour une approche plus détaillée de l'histoire de communauté.


Cet arbre est le résultat de la contribution de tous. Je tiens à remercier tous ceux qui ont apporté leur aide, grande ou petite.

Ce document est loin d'être fini, loin s'en faut. Il progressera avec les informations que vous voudrez bien fournir et surtout recueillir auprès de votre entourage.

Afin de personnaliser la représentation de chaque membre, je souhaiterai obtenir au moins une photo ou alors une copie de la signature.

L'idéal est de fournir des fichiers informatiques au format JPEG. Des originaux papiers sont les bienvenus, Je m'engage à vous les renvoyer dans un délai d'une semaine.

 

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